Communiqué de presse : l’UEJF dépose plainte pour des violences commises en réunion au sein de l’EHESS

Ce mardi 18 avril au soir, des militants de l’UEJF se sont rendus à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes de Sciences Sociales) afin d’exprimer pacifiquement leur opposition à la venue au sein de cet établissement de Salah Hamouri.

Pour rappel, cet activiste franco-palestinien, condamné pour sa participation à une tentative d’assassinat d’un rabbin était invité pour une conférence à l’EHESS à l’initiative de l’AFPS et plusieurs autres organisations.

Les militants de l’UEJF étaient venus rappeler que recevoir en héros dans une établissement de l’enseignement supérieur un tel personnage en le présentant comme un rescapé et un déporté était particulièrement malvenu, a fortiori le jour de Yom Hashoah.

A peine arrivés dans la salle, les militants ont non seulement été empêchés de s’exprimer pour porter la contradiction et de distribuer leurs tracts mais ont surtout été physiquement agressés.

Les vidéos, diffusées hier soir sur les réseaux sociaux, sont explicites. Le Président de l’UEJF, Samuel Lejoyeux, a été violemment pris à la gorge, et une dizaine de militants frappés, mis à terre et traînés sur plusieurs mètres.

Afin que les auteurs de ces violences puissent être identifiés et condamnés, l’UEJF a décidé de déposer plainte entre les mains du procureur de la République pour violences en réunion.

Si ce sont bien les individus violents qui doivent être condamnés, l’UEJF rappelle que les organisations qui ont organisé cette conférence avec un activiste lié à une organisation terroriste, et l’EHESS qui l’a accueillie, ont une responsabilité dans ces violences. Nous leur demandons de les condamner sans ambiguïté.

La députée LFI Ersilia Soudais, Vice Présidente du Groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée Nationale, qui s’est rendue à cette conférence après l’agression, a refusé de les dénoncer. Ce silence aboutit à légitimer des violences envers les étudiants juifs.

Pour Samuel Lejoyeux, Président de l’UEJF, « Les soutiens de Salah Hamouri ont montré hier soir leur vrai visage, celui de la haine et de la violence. En démocratie, et en particulier au sein d’un établissement d’enseignement supérieur, la violence ne doit jamais prendre le pas sur le débat. C’est la raison pour laquelle nous déposons plainte pour violence en réunion afin que les auteurs soient identifiés et sanctionnés »