Citoyenneté & valeurs républicaines

Engagée, l’UEJF l’est aussi dans un cadre extra-universitaire puisqu’elle défend et fait siennes les valeurs républicaines fondatrices que sont la tolérance, l’esprit civique, le respect de la différence et le maintien d’un dialogue démocratique entre élus et représentés.

L’UEJF, ayant fait face à la montée de l’extrême-droite depuis une vingtaine d’années, a lancé de nombreuses actions pour faire barrage aux idées racistes et xénophobes et n’a pas hésité à les combattre à tous les niveaux.

 

Chaque année, l’Union sensibilise l’ensemble des étudiants aux dangers que présentent les partis politiques d’extrême droite et leurs satellites universitaires.

 

En 2004, l’UEJF, lance le projet CoExist d’intervention dans des collèges des grandes villes de France. En partenariat avec SOS Racisme, ce programme pédagogique de prévention et de lutte contre les préjugés n’a cessé de s’étoffer et de prendre de l’ampleur.

Retour sur les actions marquantes :

 

 

Le 4 mai 2017, l’UEJF en partenariat avec SOS Racisme et la FAGE, organise un concert “La République Réplique” contre le Front National pendant l’entre-deux tour de l’élection présidentielle avec des chanteurs tels que Pete Doherty ou Jane Birkin.

 

Le 22 février 2015, l’UEJF organise à l’ESCP Europe les Premières Assises de la Lutte contre la Haine sur Internet. L’UEJF dévoile les résultats d’un sondage Opinion Way qui montre qu’une majorité de Français est favorable à une meilleure régulation des propos haineux tenus sur les réseaux sociaux, et que plus d’un tiers des jeunes jugent la version ‘officielle’ du 11 septembre douteuse, et un cinquième doute de la version ‘officielle’ des assassinats de l’Hypercasher de Vincennes.

 

En 2012, L’UEJF apporte son soutien à Charlie Hebdo, qui publie des dessins satiriques du prophète Mahomet, estimant qu’il s’agit d’une « polémique déplacée » et que l’hebdomadaire ne provoque « personne ». « Ceux qui attaquent

 

Charlie Hebdo visent tous les défenseurs de la liberté d’expression », estime l’UEJF dans un communiqué.

 

Le 30 avril 2010, l’UEJF tient les Assises Nationales de la Lutte contre les Préjugés, regroupant une cinquantaine d’associations de quartiers à Sciences-Po pour faire un état des lieux du travail mené, sur le terrain, en France contre les préjugés et les déconstruire.

 

Le 3 juillet 2009, l’UEJF se mobilise contre le FN. Une délégation se rend à Henin Beaumont pour un tractage sur le marché la veille du vote et une manifestation afin d’alerter les habitants sur la menace d’un FN à la tête de la ville. Le FN est battu à quelques voix près.

 

En avril 2009, l’UEJF organise une cérémonie commémorative du génocide des Tutsis du Rwanda au Mur de la Paix à Paris, en présence de Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme.

 

Le 15 mars 2009, l’UEJF tient les Premières Assises Nationales de la lutte contre les Préjugés avec comme invitée d’honneur, la Secrétaire d’Etat à la Politique de la Ville, Fadela Amara. Stands, conférences, sondage, initiatives ont été mis en lumière pour faire de la lutte contre les préjugés racistes et antisémites.

 

En juillet 2008, en réaction aux actes de violence secouant le XIXème arrondissement de Paris, l’UEJF décide d’organiser un concert en présence d’artistes du quartier et d’association promouvant le « Vivre Ensemble ».

En avril-mai 2002, en réaction à la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour des élections présidentielles, l’UEJF organisa en partenariat avec la LICRA un grand «meeting républicain» devant le Panthéon. Il s’agissait de réaffirmer la primauté absolue des valeurs républicaines.

En 1997, en réponse au Congrès du Front National, l’UEJF organise au même moment et à quelques mètres du parti d’extrême droite sa convention annuelle à Strasbourg.

S’ENGAGER POUR LA TOLÉRANCE ET CONTRE LE RACISME 

 L’engagement citoyen de l’UEJF passe également par la dénonciation de toutes les formes de racisme et d’antisémitisme : l’UEJF créa ainsi SOS Racisme en 1984 et s’est toujours portée à la pointe du combat contre l’intolérance. En partenariat avec d’autres associations anti-racistes telles que la LICRA, l’UEJF a lancé et mené de nombreuses campagnes de sensibilisation sur les campus, allant jusqu’à porter devant les tribunaux.

 

Retour sur les actions marquantes :

En décembre 2014, l’UEJF annonce le dépôt d’une plainte contre Dieudonné, entre autres pour « contestation de crime contre l’humanité » et « provocation publique à la haine raciale » , pour des propos tenus dans une vidéo intitulée « 2014 sera l’année de la quenelle ». L’UEJF se rend face au Zénith de Nantes en amont du spectacle de Dieudonné pour une manifestation « informative » visant à sensibiliser les spectateurs face au « danger des propos qui seront tenus ».

En Avril 2009, 60 cadres de l’UEJF se rendent en délégation à Genève pour dénoncer la conférence de Durban II, véritable dévoiement de la cause antiraciste à des fins antisémites, misogynes, racistes… Tractages, manifestations, actions « coup de poing » sont au programme.

En avril 2009, Des militants de l’UEJF déguisés en clowns perturbent le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à Genève lors de la conférence de Durban II lui criant « Raciste, raciste, cette conférence est une mascarade ».

Depuis mars 2004, l’UEJF et SOS racisme organisent chaque année une soirée Rire Contre le Racisme  avec les plus grands comiques de la scène français pour faire de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme un combat populaire. Ce spectacle rassemble un publique de toutes origines, de tout page et de toute classe sociale, et lance un message de tolérance et d’engagement à chacun.

Le 25 novembre 1998, L’UEJF obtient la condamnation de Jean-Maire LE PEN et Bruno MEGRET pour avoir affirmé en 1996 et 1997 qu’ils croyaient en l’ «inégalité des races».

 

LUTTER CONTRE L’ANTISÉMITISME

L’UEJF porte tout naturellement une attention particulière aux dérives antisémites. Ce combat est une priorité pour l’UEJF : son travail contribue à la prise de conscience de la montée des violences en France au travers de nombreuses actions. Aujourd’hui, le combat se mène aussi bien sur le terrain physique que sur internet.

Retour sur les actions marquantes :

En mars 2017, l’UEJF obtient la condamnation en appel Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National et Président d’honneur pour contestation de crime contre l’humanité, pour avoir qualifié une nouvelle fois les chambres à gaz de « détail »

Le 10 janvier 2015, l’UEJF organise un recueillement devant l’hypermarché casher de Vincennes suite aux assassinats antisémites, en présence du Premier Ministre, du Président de l’Assemblée Nationale, et du Président du Sénat.

En 2013, L’Union des étudiants juifs de France attaque au pénal Twitter et son président Dick Costolo pour ne pas avoir répondu à la demande de la justice française d’identifier les auteurs de tweets antisémites. L’UEJF gagne le procès.

En avril 2012, L’UEJF assigne en référé la société Google pour que la justice interdise au moteur de recherche d’associer automatiquement le mot «juif» au nom de personnalités faisant l’objet de requêtes d’internautes

Le 19 mars 2012, après la tuerie de l’école Ozar Hatorah Toulouse, l’UEJF organise une marche silencieuse réunissant plus de 20 000 personnes.

En septembre 2011, L’UEJF fait retirer l’application « Juif pas juif » de l’AppStore d’Apple, et crée la première cellule de veille des contenus des applications Smartphones, « Watch App ».

En janvier 2009, devant la hausse des actes antisémites, l’UEJF en publie la liste, qui servira de référence à la société civile et aux médias. Le 15 janvier, l’UEJF propose à Fadela Amara, d’organiser une rencontre entre les acteurs associatifs de quartier pour dénoncer les amalgames. A l’issue de cette rencontre, un texte sera publié « Contre la culture de la haine, nous choisissons le Vivre-Ensemble ».

En mars 2002, L’UEJF publie avec SOS Racisme un Livre Blanc Les antifeujs sur les violences antisémites en France depuis septembre 2000. Le livre présente un premier recensement des actes antisémites et réaffirme l’importance des idées républicaines. Reçu par le Président Jacques Chirac et l’ex-Premier Ministre Lionel Jospin, le Bureau Exécutif National a ainsi eu l’opportunité de présenter et de discuter ce problème d’envergure.

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