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SOS Racisme et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont organisé ce dimanche, devant les locaux de campagne de Marine Le Pen, à Paris, un « bal anti-raciste » ou « bal du vivre-ensemble », dans lequel étaient admis « les Noirs, les juifs, les journalistes et les femmes ».
Une vingtaine de jeunes ont dansé sur des valses de Vienne pendant environ une heure.
Les deux associations souhaitaient dénoncer ainsi la présence de Marine Le Pen, vendredi soir, à un bal organisé par l’extrême droite autrichienne. « On ne valse pas avec la haine », lisait-on sur les pancartes des manifestants, portant des masques de bal.
Jonathan Hayoun, président de l’UEJF, a fait passer un communiqué à l’AFP, ce dimanche matin. Il ajoute, entre deux valses :
« Marine Le Pen a montré encore une fois sa proximité avec une extrême droite extrêmement violente et dangereuse, celle représentée par Martin Graf, membre du FPÖ [deuxième vice-président du parlement autrichien, ndlr], mais aussi de l’organisation Olympia, un groupuscule qui transmet une idéologie néonazie.
Elle était à un bal, vendredi soir, où par le passé, des néonazis ont été ovationnés, comme David Irving en 2005. Elle montre le vrai visage du FN.
Ses tentatives de se rapprocher de la communauté juive devaient lui donner une virginité politique, un certificat de respectabilité. Mais elle a montré, vendredi soir, qu’il n’était pas possible de la considérer comme une candidate comme les autres. »
Dominique Sopo, président de SOS Racisme (qui n’a pas dansé) :
« Cela fait penser au docteur Folamour, qui n’arrive pas, dans le film de Stanley Kubrick, à oublier son passé et son bras lui rappelle constamment [en faisant le salut hitlérien devant le président américain, ndlr].
Je suis choqué par l’absence de réactions politiques face à un acte qui est stupéfiant qui aurait du être unanimement dénoncé. »
Dans un communiqué, le Front national annonce que Marine Le Pen déposera « dès lundi » une plainte contre ces deux associations, qui « colportent de fausses nouvelles » et « diffament très gravement la candidate ».
Jonathan Hayoun rappelle que c’est la quatrième fois que Marine Le Pen les menace d’un procès en diffamation. « Or nous n’avons jamais reçu aucune plainte. »
Marine Le Pen a l’habitude de qualifier ces organisations étudiantes de « milices d’extrême gauche ». Un militant de l’UEJF sourit :
« Nous n’avons que des porte-cigarettes et des nœuds papillon. Pas sûr que l’on puisse considérer cela comme des armes. »