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Les faits ont eu lieu dans la nuit du 28 au 29 janvier, alors que trois étudiants juifs collaient des affiches pour la libération des otages du Hamas et contre l’antisémitisme
L’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) a dénoncé ce jeudi l’agression antisémite de trois étudiants juifs par des militants « anti-Israël » à l’université de Strasbourg.
Les faits ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi 29 janvier, alors qu’un militant de l’UEJF, accompagné de deux autres étudiantes juives, étaient en train de coller des affiches appelant à la libération des otages du Hamas ainsi que la phrase « Non à l’antisémitisme » à proximité du campus de droit de l’Université de Strasbourg.
Le groupe a été menacé verbalement par une militante anti-Israël, vraisemblablement étudiante sur le campus, présente sur les lieux, a rapporté l’UEJF.
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Devant leur refus de céder à ses menaces en arrêtant leur collage, celle-ci est revenue avec un groupe de cinq personnes. Ces derniers se sont mis à frapper les trois étudiants juifs en les mettant au sol aux cris de « fascistes sionistes ». L’une des victimes souffre d’importantes contusions.
L’UEJF s’est joint à la plainte déposée par les victimes et demande à ce que plusieurs mesures soient prises de toute urgence : l’identification et la condamnation des auteurs ; l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre les agresseurs et leur exclusion immédiate de l’Université ; l’interdiction de façon préventive aux agresseurs d’accéder au campus universitaire afin de protéger les victimes ; la dissolution des éventuelles organisations auxquelles les agresseurs appartiendraient.
« Pour l’UEJF, le caractère antisémite de cette agression ne fait aucun doute. C’est bien parce qu’ils refusaient de céder aux menaces pesant sur eux pour le simple fait de dénoncer l’antisémitisme que des étudiants juifs ont été agressés », a écrit l’organisation juive étudiante.
Samuel Lejoyeux, son président, explique que « cette agression physique antisémite commise en réunion ne peut rester impunie. Elle doit également servir d’alerte généralisée : la diabolisation d’Israël nourrie par les groupuscules d’extrême gauche dans les universités entraine la violence antisémite. Il est urgent de cesser de la tolérer ».
L’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre et la réponse israélienne à Gaza a provoqué une forte hausse de l’antisémitisme partout dans le monde, en Europe, en Amérique et ailleurs, et notamment sur les campus universitaires, où le conflit y est un sujet inflammable, qui peut susciter de très vives tensions.
Dès le 9 octobre, la ministre Sylvie Retailleau avait envoyé un courrier aux présidents d’établissements scientifiques les exhortant à sanctionner les « actions et propos » relevant de « l’apologie du terrorisme, l’incitation à la haine ou à la violence » sur les campus.