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Le camp de concentration d’Auschwitz fut libéré le 27 janvier 1945, et cette date a été retenue par la France et l’Allemagne comme journée de la mémoire de la Shoah et de prévention des crimes contre l’humanité. A cette occasion, l’UEJF a organisé plusieurs actions de commémorations en hommage aux victimes de la Shoah tout au long de la semaine.
Dans le cadre d’un projet mené à l’échelle européenne, plusieurs militants de l’UEJF ont nettoyé les pavés de la mémoire dans toute l’Ile-de-France. Ces pavés de la mémoire sur lesquels sont gravés le nom des victimes du nazisme sont situés sur leur dernier lieu de vie.
Le jeudi 26 janvier, pour la première fois, une exposition temporaire d’un Mémorial d’Étudiants déportés organisée par l’UEJF, avec près de cinquante militants, a été dévoilée devant 4 campus franciliens. Des centaines d’étudiants et de passants ont pu découvrir le portrait de ces jeunes femmes et jeunes hommes, étudiants, dont le destin a été brutalement brisé alors qu’ils avaient l’avenir devant eux. Assurer la transmission de la mémoire de la Shoah et des victimes est fondamental alors que les témoins directs de l’horreur disparaissent.
Dans ce sens, plusieurs rencontres et témoignages ont été organisés. Ainsi des militants de l’UEJF ont visité avec Shelomo Sellinger son atelier. Rescapé de la Shoah, il est devenu un sculpteur-dessinateur de renommée internationale. Les différentes sections se sont également mobilisées. L’un des combats de l’UEJF s’incarne dans le refus d’être la génération de l’oubli.