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Dans la lignée de ses combats historiques contre la haine sur Internet, l’UEJF avec de nombreux partenaires a obtenu au début de l’été, une nouvelle victoire importante.
En effet, le 6 juillet 2021, l’UEJF, SOS Racisme, la LICRA, SOS Homophobie, J’Accuse et le MRAP remportent un procès contre Twitter qui doit, selon la décision de justice, divulguer un certain nombre d’informations sur la manière dont ils modèrent les contenus haineux.
Une victoire qui n’est pas unique et qui rappelle toutes les luttes menées par l’UEJF avec ses partenaires contre les géants d’internet; voici lesquelles.
Maitre Stephane Lilti est depuis le début de ce combat l’avocat de l’UEJF.
1996 : L’UEJF décide pour la première fois de porter plainte contre des géants d’internet.
Cette année-là, l’UEJF avec, à sa tête Yariv Abehsera, s’engage judiciairement contre neuf fournisseurs d’accès internet français, accusés de donner accès à des serveurs et messages négationnistes. L’UEJF porte plainte et pointe alors du doigt, pour la première fois, les dangers de la haine sur internet.
Cette plainte débouche sur une conciliation visant à ce que les fournisseurs d’accès internet appliquent des réglementations plus déontologiques, améliorant leurs sites et modérant la haine en ligne.
Dans ce combat, nous œuvrons avec de nombreuses associations partenaires que sont SOS racisme, la Licra, ou J’accuse.
2000 : L’UEJF, la LICRA et d’autres mouvements antiracistes portent plainte contre Yahoo.
Condamné en France pour avoir vendu aux enchères sur leur site des objets nazis et du Zyklon B, Yahoo choisit de porter l’affaire devant la Cour fédérale de la Californie du Nord, pensant que la loi française ne serait pas exécutable aux Etats-Unis.
En 2006, les juges américains considèrent que la société américaine ayant choisi de développer ses activités à l’étranger, doit faire face à ses responsabilités et être condamnée; c’est un échec pour l’entreprise qui doit retirer ses contenus nazis.
Un tournant pour les associations antiracistes qui font entendre leur voix au-delà des frontières de la France et de l’Europe. Cette affaire fera jurisprudence pour l’avenir.
2012: L’UEJF se confronte à Twitter.
La plateforme qui en est à ses débuts a accueilli un record de propos racistes et antisémites. Un matin d’octobre 2012, le Hashtag un bon juif est apparu en trending topic, sous la présidence de Jonathan Hayoun.
L’UEJF, réclame un rendez-vous d’urgence à Twitter afin d’établir un nouveau système de modération des tweets et décide en dernier recours de porter plainte. En 2013, l’UEJF remporte avec ses partenaires le procès contre Twitter.
La plateforme a l’obligation de fournir les adresses IP et de mettre en place une plateforme de signalement conformément à la LCEN de 2004.
Ce procès fut très médiatisé. Porter plainte contre un géant d’internet est encore inhabituel à l’époque où les réseaux sont en plein essor. Ce début de lutte entre une association anti-raciste et un géant d’internet interroge les limites des réseaux et ses dangers.
C’est à la suite de ce procès que toutes les plateformes mettent en place le désormais célèbre bouton signalé. Cette victoire marque un tournant juridique et l’émergence d’un vrai problème de société: la haine en ligne.
2015 : L’UEJF organise la première édition des Assises de la haine sur internet.
En lien avec l’augmentation de la haine en ligne, l’UEJF prend l’initiative de lancer la première édition des Assises de la haine sur internet et d’inviter de nombreux acteurs et associations qui luttent pour les mêmes combats. Cette première édition qui se base sur un forum de réflexion a permis aux acteurs associatifs mais aussi aux grands d’internet de réfléchir aux nouveaux moyens de lutter contre la haine en ligne et de mieux protéger les auditeurs en renforçant la réglementation de la liberté d’expression sur internet.
2016: Le premier testing des réseaux sociaux.
Alors que la haine continue de fleurir sur Twitter, l’UEJF avec des partenaires, procède à un “testing” qui évalue le système de modération des messages; un système à partir duquel plus de 600 contenus haineux sont signalés pour vérifier la réaction de la plateforme.
Au vu des résultats catastrophiques, l’UEJF et SOS Racisme portent plainte en urgence contre Twitter, Facebook et Youtube. Il en débouche une conciliation avec les plateformes qui permettra certaines évolutions notoires.
2020 : Un bouton de signalement mis en place par l’UEJF pour la plateforme Zoom.
Alors que de multiples zoombombing antisémites sévissent sur la plateforme, l’UEJF alerte grandement des dangers en vigueur.
C’est donc en mai 2020 que l’UEJF rencontre l’entreprise Zoom en plein confinement et alerte du phénomène du Zoombombing, qui consiste à s’introduire dans des réunions pour perturber une vidéoconférence en y insérant des contenus antisémites.
La rencontre entre Zoom et l’UEJF a permis d’ajouter sur le site un bouton de signalement pour empêcher toutes intrusions de trolls ou de pirates informatiques et de minimiser la haine sur cette plateforme.
2020: Procès en référé contre Twitter
Alors que nous étions en plein confinement, la haine en ligne s’est fait de plus en plus ressentir. Les réseaux ont été les principaux moyens d’informations et de communications au moment où le monde entier s’est arrêté. Chacun sur son téléphone a pu observer le déploiement de propos racistes, antisémites, homophobes.
La haine en ligne s’est accrue et face à une augmentation de 43% des contenus haineux pendant la période de confinement, l’UEJF et d’autres associations agissent en référé contre Twitter pour n’avoir pas respecté les principes légaux de modération.
Agir contre la haine en ligne est devenu durant l’année 2020 une priorité pour l’UEJF ainsi que pour les autres associations antiracistes.
Après ces longs combats contre la haine en ligne, c’est le 26 mai 2021 que l’UEJF s’est tenue au palais de justice pour porter plainte contre Twitter et demander la mise en lumière de leur système de modération des contenus haineux.
Le 6 juillet 2021, l’UEJF et d’autres associations antiracistes remportent le combat contre Twitter et exigent alors une expertise de leur système de modération.
Un combat mené coûte que coûte par les associations humanistes qui cherchent à lutter contre la haine en ligne.
Ce combat sans relâche contre la haine en ligne s’inscrit dans l’ADN de l’UEJF, créée à l’origine par des Résistants dans le maquis toulousain en 1944 pour porter la voix des étudiants juifs de France.