l’UEJF salue la décision de Zoom de mettre en place un système de signalement d’urgence.

Après le détournement de 4 commémorations de la Shoah et des centaines de zoombombing illégaux à travers le monde, l’UEJF salue la décision de Zoom de mettre en place un système de signalement d’urgence.

Ce mardi 21 avril, l’UEJF interpellait la société Zoom pour lui demander de mettre en place un outil de signalement d’urgence conformément à la loi française pour la confiance en l’économie numérique.
A des fins de condamnations judiciaires, l’UEJF exigeait également la transmission à la justice des données de connexion permettant d’identifier les auteurs de ces attaques.

Sur invitation de Zoom France, l’UEJF a rencontré son président.
Zoom France ne semble cependant pas prendre l’ampleur de sa responsabilité et ne semblait pas au fait de cette nouvelle modalité pourtant annoncée le lendemain de la rencontre.
Nous espérons que Zoom saura coopérer avec la justice pour les plaintes à venir des utilisateurs victimes de Zoombombing illégaux.

Pour Noemie Madar, présidente de l’UEJF, « En cette période de crise sanitaire, la plateforme Zoom est devenue un des acteurs principaux du lien social en France et dans le monde. Ce n’est plus seulement un outil de visio-conférence professionnel, mais il prend la place du café entre amis, de la salle de classe, la salle de concert, les diners et les réunions. Il est important que les grandes plateformes que sont Zoom, Twitter, Facebook et Youtube prennent conscience de l’importance de leur rôle et donc de leurs responsabilités de protéger l’espace public virtuel. »

 

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