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Face à la pédopornographie et l’antisémitisme, l’UEJF exige la mise en place immédiate par Zoom d’un outil de signalement d’urgence.
Ces dernières semaines, l’application zoom, nouvel acteur du lien social a fait face à des actes de zoombombing à caractère pédopornographique et antisémite. De plus en plus de sessions Zoom ont ainsi été détournées pour imposer à l’écran des contenus illégaux contre la volonté des utilisateurs.
Malgré la mise en place de mesures de sécurité depuis le début du confinement, les failles se multiplient de manière inquiétante mettant en danger les 200 millions d’utilisateurs journaliers.
Pour exemple, ce lundi 20 avril, un témoignage d’une rescapée de la Shoah a été détournée. Ainsi, une vidéo pédopornographie a été partagée en direct sur l’écran de tous les utilisateurs. Face à cette situation, et démuni d’outils de signalement d’urgence, l’animateur a été contraint de mettre fin à la session et donc au témoignage.
La société Zoom ne peut tolérer que sa plateforme soit utilisée à des fins de promotion de contenus criminels et haineux.
L’UEJF exige donc la mise en place par Zoom d’un outil de signalement d’urgence permettant de stopper la diffusion des contenus de cette nature.
A des fins de condamnations judiciaires, l’UEJF exige également la transmission à la justice des données de connexion permettant d’identifier les auteurs de ces attaques.
Pour Noémie Madar, Présidente de l’UEJF, « Dans le contexte du confinement, la plateforme Zoom, initialement prévue pour un usage professionnel, est devenue un véritable vecteur de lien social. A ce titre, Zoom a une responsabilité évidente afin de ne pas être utilisée à des fins criminelles et de promotion de la haine. La mise en place d’un outil de signalement d’urgence et la transmission des identifiants de connexion des auteurs des attaques à la justice sont nécessaires pour protéger l’espace public virtuel »