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L’UEJF demande l’annulation de la conférence-débat accueillant Houria Bouteldja à l’Université de Limoges le 24 novembre à 14h30. Sacha Ghozlan, président de l’UEJF répond à Alain Célérier, président de l’Université suite à son refus d’annuler la conférence.
Lettre de Sacha Ghozlan, président de l’UEJF :
Monsieur le Président, Alain CELERIER,
Madame la Vice-Présidente de la Commission de la formation et de la Vie Universitaire,
Pascale TORRE, Monsieur le Vice-Président Etudiant, Christophe Ragey,
Je vous écris aujourd’hui afin de vous faire part de ma profonde inquiétude quant à la tenue d’une conférence-débat avec Houria Bouteldja, Porte-parole du Parti des Indigènes de la République, ce vendredi 24 novembre 2017 au sein de l’Université de Limoge dans le cadre d’un séminaire « d’études décoloniales ». Cette conférence annoncée dans un premier temps sur le site de l’Université n’est plus visible aujourd’hui, mais vous avez décidé de la maintenir, après avoir été alerté par plusieurs organisations qui luttent contre le racisme et l’antisémitisme. Monsieur le Président, vous défendez à juste titre l’Université française comme un lieu d’émancipation intellectuelle et de savoir, un espace où le débat d’idées et la pluralité d’opinion permettent aux étudiants de développer un esprit critique. Néanmoins, vous semblez considérer que la venue de Houria Bouteldja en sa qualité d’auteur du livre « Les blancs, les juifs et nous » au sein de l’Université de Limoge ne peut être remise en cause en raison « d’une liberté d’expression qui ne souffre d’aucune exception ». Monsieur le Président, je m’interroge sur ce que recoupe selon vous la liberté d’expression et si elle constitue un laisser-passer à des propos haineux et discriminatoires, tant à l’encontre des étudiants de votre Université qu’à l’encontre des citoyens français que la loi française a vocation à protéger. L’invitée que vous souhaitez accueillir au sein de votre Université malgré de multiples alertes, a exprimé dans le livre autour duquel un débat est organisé des propos constitutifs d’injure raciale, de diffamation raciale au sens de la loi du 29 juillet 1881 à travers des propos racistes, antisémites, sexistes et homophobes dans son livre. Celle-ci a écrit que les « juifs » qu’elle « déteste parce qu’il lui rappelle les arabes » sont accusés de s’intégrer dans le royaume du « racisme républicain » où le « philosémitisme béat » est « le dernier refuge de l’humanisme blanc ». Elle explique également que « Les juifs sont les boucliers, les tirailleurs de la politique impérialiste française et de sa politique islamophobe». Selon Houria Bouteldja, il faudrait, au sein des habitants des quartiers populaires « deviner dans la virilité testostéronée du mâle indigène la part qui résiste à la domination blanche ». Elle écrit « Nos hommes ne sont pas des pédés » et considère que pour ces derniers et pour leurs ascendants, «la Shoah est – si j’ose dire – moins qu’un « détail ». Au sujet, des homosexuels et du régime iranien au sein duquel les homosexuels sont pendus en place publique, Houria Bouteldja écrit « « Il n’y a pas d’homosexuels en Iran ». C’est Ahmadinejad qui parle. Cette réplique m’a percé le cerveau. Je l’encadre et je l’admire. (…) Ahmadinejad, mon héros. (…) La Civilisation est indignée. (…) Et moi j’exulte. ». Celle-ci tient également des propos particulièrement élogieux à l’endroit d’un terroriste islamiste qui a assassiné en 2012 Abel Chenouf, Imad Ibn Ziaten et Mohamed Legouad,