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« On doit aujourd’hui soutenir les familles dont ces maris, ces pères, ces enfants sont morts dans cette tragédie. Il est toujours douloureux de perdre un proche, mais il l’est sans doute encore plus de se dire qu’ils sont partis dans des attaques de haine.
Aujourd’hui, après cette mobilisation, nous devons avoir foi dans les forces de la République. La détermination des membres du gouvernement d’assurer notre sécurité est extrêmement forte. Notre sécurité est aussi désormais un travail personnel, de vigilance et de formation. En aucun cas, les Juifs de France ne doivent se sentir en situation de faiblesse. Nous ne devons pas nous résigner à la peur. Au contraire, nous devons parvenir à inverser la tendance. Ce sont les antisémites qui doivent avoir peur. Ce sont contre eux, et avec toute la communauté nationale, que nous devons lutter.
La prise de conscience doit être telle qu’en s’en prenant aux Juifs, aux journalistes, aux policiers, c’est la République que l’on attaque. C’est une prise de conscience de la gravité de la situation et dont la réponse ne peut pas être que sécuritaire. Il faut mettre fin à cette influence du djihadisme en France, à ces théories conspirationnistes que certains jeunes nourrissent. Profitons de cet électrochoc pour éradiquer cette propagande de haine. Dans cette lutte, l’école doit en faire encore davantage, pour former les professeurs et renforcer les programmes. Il faut nous donner les moyens d’agir en profondeur afin que tous comprennent enfin ce qu’est le racisme et l’antisémitisme ».
Interview publiée dans Actualité Juive le 20 janvier 2015