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Cet événement s’inscrit dans un contexte particulier : depuis le début de l’année universitaire, une succession d’évènements anti sionistes se sont déroulés à Sciences Po, animés principalement par les associations Afps (Association France Palestine SciencesPo) et Ffip (faculty for Isreli-Palestinian Sciences Po). Sous couvert de proposer un débat avec de multiples intervenants, l’objectif de ces évènements est toujours clair : diffuser une vision politique fermée du conflit israélo palestinienconflit israélo palestinien, et faire apparaître Israël comme un Etat d’apartheid. Le choix des intervenants le montre très bien d’ailleurs : Jean Guy Greilsamer, membre de BDS France, pour la conférence sur « l’apartheid israélien et les luttes palestiniennes », le réalisateur israélien antisioniste Eyal Sivan pour la conférence «One state for one land », des étudiants palestiniens ou encore des membres d’ONG pro palestiniennes.
Ainsi, le débat proposé n’est jamais objectif, et n’est jamais contredit. Il s’agit là d’un choix plus ou moins assumé, que l’UEJF Sciences Po combat au quotidien, par la diffusion de tracts et l’organisation de conférences. A un message politique qui consiste à importer le conflit dans une université française, nous défendons notre position : celle d’étudiants français qui n’ont d’autre rôle que de faciliter le dialogue et de favoriser la paix. Cette tâche relève de notre domaine, celui de combattre en tant qu’association étudiante une vision du conflit et un mode d’action contraires à notre opinion et à nos valeurs et que défendent d’autres associations étudiantes.
Cependant, des évènements qui ne relèvent pas de notre domaine mais de celui de l’administration se sont déroulés cette année. D’abord, en novembre dernier, l’organisation d’un checkpoint devant la cafétéria : des étudiants se sont déguisés en soldats israéliens et ont demandé les cartes étudiantes des élèves avant de les laisser passer. L’administration était au courant de cet événement et a refusé l’interruption que nous avions demandée. Puis, depuis début mars, des tracts de la campagne BDS sont diffusés dans Sciences Po, dans lesquels apparaissent une liste d’entreprises israéliennes à boycotter.
Hall de Sciences po
S’il est normal que l’administration ne soit pas un frein aux initiatives politiques des étudiants, le fait qu’elle accepte dans l’enceinte de Sciences Po l’organisation d’un checkpoint et la diffusion d’un discours pro-boycott l’est beaucoup moins. Trouble manifeste à l’ordre public d’un côté, participation à une campagne illégale de l’autre : l’administration ne devait pas laisser passer de tels évènements.
Nous sommes fiers d’eux, les Sciences-pistes de l’ UEJF.
A droite Jade Cayatte, l’auteure de l’article.
Nous sommes cependant convaincus que le discours de haine diffusé par certaines associations ne prend pas encore à Sciences Po. Nous avons par exemple été les premiers à accueillir la délégation des étudiants de What Israël, celle qui s’est rendue en fin de semaine à Paris VIII. Alors que dans cette université, les dix étudiants israéliens avaient été reçus avec des slogans haineux par un groupe de militants pro-boycott, la rencontre s’est très bien passée à Sciences Po, et nous avons pu organiser par la suite une conférence spontanée entre étudiants israéliens et sciences-pistes. Pour éviter que s’impose peu à peu le discours intolérant dans l’esprit des étudiants et que les gestes d’exclusion se multiplient ,nous cherchons ardemment à promouvoir la paix et le dialogue par nos actions. Dans cet esprit, nous proposons une conférence sur le thème « Israël/Palestine : une passion française ? » aux étudiants ainsi qu’à tous ceux qui souhaiteraient venir de l’extérieur.
La conférence se déroulera mardi 1er avril au 28 rue des Saints Pères, dans l’amphithéâtre Caquot, de 19h15 à 21h. Nos intervenants aborderont des thèmes comme la relation entre sionisme et République, la relation entre les écrivains français et Israël, le rôle du passé colonial français…
Venez nombreux !!
Jade Cayatte, Présidente de la section Sciences Po à l’UEJF
Publié le 26 mars 2014 sur //www.tribunejuive.info/france/sciences-po-remous-anti-sionistes-luejf-se-bat