Citoyenneté & valeurs républicaines

Engagée, l’UEJF l’est aussi dans un cadre extra-universitaire puisqu’elle défend et fait siennes les valeurs républicaines fondatrices que sont la tolérance, l’esprit civique, le respect de la différence et le maintien d’un dialogue démocratique entre élus et représentés, à l’image du fonctionnement de l’association.
 L’UEJF, ayant fait face à la montée de l’extrême-droite depuis une vingtaine d’années, a lancé de nombreuses actions pour faire barrage aux idées racistes et xénophobes et n’a pas hésité à les combattre à tous les niveaux. Notre vigilance républicaine n’a cessé de s’illustrer durant ces dernières années.

Chaque année, l’Union sensibilise l’ensemble des étudiants aux dangers que présentent les partis politiques d’extrême droite et leurs satellites universitaires. En 2004, l’UEJF, lance le projet CoExist d’intervention dans des collèges des grandes villes de France. En partenariat avec SOS Racisme, ce programme pédagogique de prévention et de lutte contre les préjugés n’a cessé de s’étoffer et de prendre de l’ampleur.

Le 22 juin 2015, pour continuer ce magnifique voyage qui dure depuis 1944, L’UEJF a fêté ses 70 ans autour d’un gala qui s’est déroulé à l’Hôtel de Ville de Paris le 23 Juin 2015.

Le 22 février 2015, l’UEJF organise à l’ESCP Europe les Premières Assises de la Lutte contre la Haine sur Internet. L’UEJF dévoile les résultats d’un sondage Opinion Way qui montre qu’une majorité de Français est favorable à une meilleure régulation des propos haineux tenus sur les réseaux sociaux, et que plus d’un tiers des jeunes jugent la version ‘officielle’ du 11 septembre douteuse, et un cinquième doute de la version ‘officielle’ des assassinats de l’Hypercasher de Vincennes. La Ministre de la Justice, Christianne Taubira, était présente pour l’occasion.

Le 10 janvier 2015, l’UEJF organise un recueillement devant l’hypermarché casher de Vincennes suite aux assassinats antisémites, en présence du Premier Ministre, du Président de l’Assemblée Nationale, et du Président du Sénat.

En 2014, 2015 et 2016, les «comités de vigilance» des onze villes tombées aux mains du Front national ou de ses alliés, lors des élections municipales, se réunissent à Fréjus (Var), à Cogolin puis à Hayange, à l’appel du Forum républicain de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et de SOS Racisme.

En décembre 2014, l’UEJF annonce le dépôt d’une plainte contre Dieudonné, entre autres pour « contestation de crime contre l’humanité » et « provocation publique à la haine raciale » , pour des propos tenus dans une vidéo intitulée « 2014 sera l’année de la quenelle » postée le 31 décembre 2013. L’UEJF se rend face au Zénith de Nantes en amont du spectacle de Dieudonné pour une manifestation « informative » visant à sensibiliser les spectateurs face au « danger des propos qui seront tenus ».

En 2013, L’Union des étudiants juifs de France attaque au pénal Twitter et son président Dick Costolo pour ne pas avoir répondu à la demande de la justice française d’identifier les auteurs de tweets antisémites. L’UEJF gagne le procès.

En 2012, L’Union des étudiants juifs de France apporte son soutien à Charlie Hebdo, qui publie des dessins satiriques du prophète Mahomet, estimant qu’il s’agit d’une « polémique déplacée » et que l’hebdomadaire ne provoque « personne ». « Ceux qui attaquent Charlie Hebdo visent tous les défenseurs de la liberté d’expression », estime l’UEJF dans un communiqué.

En avril 2012, L’UEJF assigne en référé la société Google pour que la justice interdise au moteur de recherche d’associer automatiquement le mot «juif» au nom de personnalités faisant l’objet de requêtes d’internautes

Le 19 mars 2012, après la tuerie de l’école Ozar Hatorah Toulouse, l’UEJF organise une marche silencieuse réunissant plus de 20 000 personnes. L’UEJF organise, aussi, une seconde marche avec SOS Racisme le Dimanche 25 Mars, qui réuni aussi plus de 20 000 personnes.

En septembre 2011, L’UEJF fait retirer l’application « Juif pas juif » de l’AppStore d’Apple, et crée la première cellule de veille des contenus des applications Smartphones, « Watch App ».

Le 30 avril 2010, l’UEJF tient les Assises Nationales de la Lutte contre les Préjugés, regroupant une cinquantaine d’associations de quartiers à Sciences-Po pour faire un état des lieux du travail mené, sur le terrain, en France contre les préjugés et les déconstruire.

 

Du 6 au 9 novembre 2009, L’UEJF tient sa Convention Nationale à Lille, réunissant 200 étudiants juifs autour d’intervenants comme Gilles Bernheim, Marek Halter, Fréderic Encel, l’ambassadeur d’Israël en France Daniel Shek, Martine Aubry. A cette occasion, la nouvelle Présidente, Arielle Schwab et son équipe prennent leurs fonctions.

En octobre 2009, l’UEJF monte la Souccah des étudiants juifs dans le XIXème et accueille sur une semaine plus de 400 personnes, juifs et non juifs pour découvrir la fête de Souccot et promouvoir le Vivre-Ensemble.

Le 3 juillet 2009, l’UEJF se mobilise contre le FN. Une délégation se rend à Henin Beaumont pour un tractage sur le marché la veille du vote et une manifestation afin d’alerter les habitants sur la menace d’un FN à la tête de la ville. Le FN est battu à quelques voix près.

En avril 2009, l’UEJF organise une cérémonie commémorative du génocide des Tutsis du Rwanda au Mur de la Paix à Paris, en présence de Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme.

En avril 2009, des militants de l’UEJF perturbent le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à Genève lors de la conférence de Durban II lui criant «  Raciste, raciste ».

En Avril 2009, 60 cadres de l’UEJF se rendent en délégation à Genève pour dénoncer la conférence de Durban II, véritable dévoiement de la cause antiraciste à des fins antisémites, misogynes, racistes… Tractages, manifestations, actions « coup de poing » sont au programme.

En avril 2009, Des militants de l’UEJF déguisés en clowns perturbent le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à Genève lors de la conférence de Durban II lui criant «  Raciste, raciste, cette conférence est une mascarade ».

Le 29 janvier 2009, l’UEJF tracte devant le théâtre de la Main d’Or à Paris, pour dénoncer Dieudonné, « étoile montante de l’extrême droite ».

En janvier 2009, devant la hausse des actes antisémites, l’UEJF en publie la liste, qui servira de référence à la société civile et aux médias. Le 15 janvier, l’UEJF propose à Fadela Amara, d’organiser une rencontre entre les acteurs associatifs de quartier pour dénoncer les amalgames. A l’issue de cette rencontre, un texte sera publié « Contre la culture de la haine, nous choisissons le Vivre-Ensemble ».

Le 15 mars 2009, l’UEJF tient les Premières Assises Nationales de la lutte contre les Préjugés avec comme invitée d’honneur, la Secrétaire d’Etat à la Politique de la Ville, Fadela Amara. Cette journée a réuni plus de 400 personnes, majoritairement des acteurs associatifs de quartier. Stands, conférences, sondage, initiatives ont été mis en lumière pour faire de la lutte contre les préjugés racistes et antisémites, le cœur de la lutte contre le racisme et contre les discriminations.

En juillet 2008, en réaction aux actes de violence secouant le XIXème arrondissement de Paris, l’UEJF décide d’organiser un concert en présence d’artistes du quartier et d’association promouvant le « Vivre Ensemble ».

Depuis mars 2004, l’UEJF et SOS racisme organisent chaque année une soirée « Rire Contre le Racisme » avec les plus grands comiques de la scène français pour faire de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme un combat populaire. Ce spectacle rassemble un publique de toutes origines, de tout page et de toute classe sociale, et lance un message de tolérance et d’engagement à chacun.

En mars 2002, L’UEJF publie avec SOS Racisme un Livre Blanc sur les violences antisémites en France depuis septembre 2000. Le livre présente un premier recensement des actes antisémites et réaffirme l’importance des idées républicaines.

En avril-mai 2002, en réaction à la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour des élections présidentielles, l’UEJF organisa en partenariat avec la LICRA un grand «meeting républicain» le 28 avril 2002 devant le Panthéon. Il s’agissait, autour de nombreux intellectuels, artistes ou encore hommes politiques, de réaffirmer la primauté absolue des valeurs républicaines. Plus de 15 000 personnes assistèrent à l’événement.

Le 25 novembre 1998, L’UEJF obtient la condamnation de Jean-Maire LE PEN et Bruno MEGRET pour avoir affirmé en 1996 et 1997 qu’ils croyaient en l’ «inégalité des races».

En 1997, en réponse au Congrès du Front National, l’UEJF organise au même moment et à quelques mètres du parti d’extrême droite sa convention annuelle à Strasbourg.

 

En 1995, L’UEJF anime une vaste campagne contre l’abstention en milieu étudiant.

 

 

 

S’engager pour la tolérance et contre le racisme

L’engagement citoyen de l’UEJF passe également par la dénonciation de toutes les formes de racisme et d’antisémitisme : l’UEJF créa ainsi SOS Racisme en 1984 et s’est toujours portée à la pointe du combat contre l’intolérance. En partenariat avec d’autres associations anti-racistes telles que la LICRA, l’UEJF a lancé et mené de nombreuses campagnes de sensibilisation sur les campus, allant jusqu’à porter devant les tribunaux les atteintes les plus graves tout particulièrement lorsqu’elles sont l’émanation de groupes étudiants d’extrême droite tels que le GUD ou Unité Radicale.

Lutter contre l’antisémitisme

 Union des étudiants juifs, l’UEJF porte tout naturellement une attention particulière aux dérives antisémites. Pour faire face à la recrudescence des actes antisémites, consécutive à la deuxième Intifada, l’UEJF a publié en mars 2002 un Livre Blanc intitulé Les antifeujs qui recense et dénonce l’ensemble des actes antisémites connus depuis deux ans. Les retombées médiatiques de cet ouvrage ont grandement contribué à la prise de conscience de cette montée de l’antisémitisme par les citoyens et la classe politique. Reçu par le Président Jacques Chirac et l’ex-Premier Ministre Lionel Jospin, le Bureau Exécutif National a ainsi eu l’opportunité de présenter et de discuter ce problème d’envergure.

 

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