De Sarah Halimi à Monsey, la haine antisémite dévastatrice

De Sarah Halimi à Monsey, la haine antisémite dévastatrice.

Nous étions 20 et 100, nous étions des milliers. Nous étions 20 et 100, nous étions des milliers, de Paris à New York, pour Sarah Halimi et les victimes de Monsey, pour Mireille Knoll et les victimes de Pittsburg, pour Yoav Hattab, les enfants Sandler et tous les autres, trop nombreux qui ont perdu la vie des mains d’antisémites meurtriers.

Les marches, les manifestations, les indignations, les slogans ne se comptent plus. En français, en anglais, en allemand, cette haine dévastatrice qu’est l’antisémitisme n’a pas de frontière.
Alors que nous commémorerons dans quelques jours les cinq ans de l’attentat de l’HyperCacher, nous ne laisserons pas ce poison prendre le dessus.

Nous n’avons pas peur, et jamais nous ne nous baisserons pas les bras devant ceux qui tentent de nous définir comme juif par l’antisémitisme.
Classe par classe, nous irons pour déconstruire les préjugés souvent trop ancrés.
Université par université, nous nous battrons pour que l’universalisme soit le modèle qui éclaire notre société.
A la justice, et à l’état de droit, nous réclamerons que tous les crimes de haine puissent être punis, peu importe importe à quelle bouffée délirante ait été soumis l’auteur.

Nous ferons de la vie virtuelle d’internet un espace de droit où la liberté d’expression se limite à l’expression de la haine.

Nous ferons de l’antisémitisme des maux qui s’expriment au passé, nous ne céderons pas même un centimètre de notre liberté.

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