L’UEJF déplore la décision de juger les accusés du « Gang des Barbares » à huis-clos.


L’UEJF déplore la décision de juger les accusés du « Gang des Barbares » à huis-clos.

L’UEJF déplore la décision de la Cour d’Assises des mineurs de Créteil, saisie de l’affaire en appel, de tenir à huis-clos le procès des personnes accusés de complicité dans le meurtre antisémite d’Ilan Halimi en février 2006.

Ce procès est le travail de la Justice française que nous respectons. Pourtant, pour l’UEJF, aussi bien le verdict de première instance, l’impossibilité pour toutes les organisations antiracistes de se porter partie civile, que cette décision de tenir l’appel à huis-clos vont dans un seul et même sens : celui d’éluder la question de l’antisémitisme.

Rien dans le contenu de la décision de première instance n’avait en effet laissé entendre qu’il s’agissait d’un crime antisémite. Une fois de plus, l’UEJF déplore cette décision, qui aura pour effet de réduire la portée d’un procès qui aurait pu avoir une vertu pédagogique.

Pour Arielle Schwab, Présidente de l’UEJF : «  Ce procès ne sera que celui d’une affaire de crime sordide à Bagneux, et non pas celui qu’il aurait dû être : le procès des préjugés qui tuent.»

 

 

Contact Presse :

Arielle SCHWAB

Présidente de l’UEJF

e-mail : [email protected]

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