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Alors que le Premier ministre va inaugurer ce 10 septembre le site-Mémorial du camp des Milles, lieu construit notamment pour éduquer les nouvelles générations, l’UEJF s’inquiète des obstacles rencontrés par les professeurs chargés de l’enseignement de l’histoire de la Shoah et demande au ministère de l’éducation nationale d’ouvrir une enquête dans les établissements et auprès des professeurs d’histoire-géographie sur le nombre d’incidents survenus lors des cours d’enseignement de l’histoire de la Shoah.
Rappelons que d’après un sondage UEJF/CSA publié le 16 juillet 2012, une majorité des moins de 35 ans déclarent ignorer ce qu’était la rafle du Vel d’Hiv.
Pour l’UEJF, l’introduction d’une “morale laïque” comme sujet d’enseignement, si elle veut rappeler les principes du vivre ensemble et inciter à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, ne peut faire l’impasse sur les difficultés à enseigner la Shoah aujourd’hui. Il faut faire en sorte que cet enseignement dépasse le cadre du cours d’histoire-géographie.
Pour Jonathan Hayoun, Président de l’UEJF:
« En France, aujourd’hui, certains professeurs, suite à des intimidations ou par déni de l’importance du sujet, renoncent à enseigner l’histoire de la Shoah. Alors que le site-Mémorial du camp des Milles a justement pour objectif d’articuler l’enseignement de cette histoire et la lutte actuelle contre le racisme et l’antisémitisme, il est essentiel de renforcer les pédagogies permettant à cet enseignement d’être un outil de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. L’enseignement d’une “morale laïque” rappelant les principes du vivre ensemble doit s’appuyer sur une meilleure connaissance des incidents racistes et antisémites à l’intérieur des classes. »
L’UEJF sera présente à l’ouverture du camp des Milles, un mémorial construit pour éduquer contre le racisme et l’antisémitisme. Rappelons qu’entre 1939 et 1942, cette ancienne tuilerie servit de lieu d’internement et de déportation pour les opposants au nazisme et les juifs.